• "La cravate n'est pas seulement un utile préservatif contre les rhumes, torticolis, fluxions, maux de dents et autres gentillesses du même genre ; elle est encore une partie essentielle et obligée du vêtement qui, dans ses formes variées, apprend à connaître celui qui la porte" (Balzac 1827)

    LA CRAVATOMANCIE

    Le timide : Il porte un nœud discret, étroit. Sa cravate descend jusqu'à la ceinture, ses coloris préférés sont foncés ou très neutres.
    Le sportif : Son nœud est lâche, souple, nonchalant. Il aime les couleurs, les motifs, les cravates-clubs, les cravates tricots, les cravates lavables. Les pans ont une bonne largeur et restent souples, parfois flottants.


    L'artiste : Il met dans son nœud de cravate (s'il a du talent) la souplesse intellectuelle qui le caractérise et le côté désinvolte qui lui va. Les pans sont souples et larges.


    Le Don Juan : Sa cravate est courte à nœud proéminent. Il provoque déjà dans la façon ostentatoire dont il s'habille.


    Le Technocrate : Méticuleux, il ne peut guère exprimer l'imagination et la fantaisie. Il se contente du complet classique et foncé, des cravates en camaïeu ou strictement assorties. Son nœud est fait avec méthode, toujours parfaitement géométrique à pans de largeur moyenne, tout à fait conformistes.


    Le BCBG : Il aime l'harmonie, la sobriété, les camaïeux, les couleurs complémentaires pour sa cravate et sa pochette. Il aime les belles matières, le nœud graphiquement réussi mais moyen, les pans classiques retenus dans un gilet. Il sait parler d'amour, il est stable mais pas toujours très drôle !


    Le snob : Il n'aime que le cachemire et reste très pointilleux sur les griffes des couturiers (qu'il s'arrange pour exhiber d'une manière ou d'une autre). Il faut que ce soit cher et exotique pour lui plaire. Attention, son intelligence peut être rudimentaire même si sa cravate est assortie à la carrosserie de sa voiture !


    L'anar : Il porte ou ne porte pas de cravate. S'il en porte, l'important pour lui reste à provoquer, de porter n'importe quelle forme n'importe où et n'importe comment. Passionné et violent, il aime les trucs fous et les jette facilement.


    Le punk : Cravate étroite, genre lacet et tout à l'avenant : couleurs insolites, matières révolutionnaires, formes provocantes. Un garçon marginal.

    Moralité:Rien qu'a votre cravate messieurs ,les femmes savent si il y a de l'espoir .


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  • LE MARIAGE

    Définition religieuse : Acte religieux qui consiste à créer un crucifié de plus et une vierge de moins

    Définition juridique : Sentence dont le "condamné à perpétuité" est libéré uniquement pour mauvaise conduite

    Définition de la vie courante :  Aucune femme n'a ce qu'elle espérait et aucun homme n'espérait ce qu'il a

    Définition mathématique : Somme d'emmerdes, soustraction de libertés, multiplication de responsabilités, division des biens

    Définition pondérale : Méthode la plus rapide pour grossir

    Définition militaire :  C'est la seule guerre où l'on dort avec l'ennemi

    Définition philosophique : Sert à résoudre des problèmes que l'on aurait jamais eu en restant célibataire


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  •   Si vous ne le savez pas encore,j'ai l'honneur de vous annoncer qu'apès le loft story,la nouvelle star,star'ac,le bachelor,l'ile de la tention... c'est au tour du Royaume qui sera diffusé ce samedi a 20H50  surTF1.                                                                                                         De M6 à TF1 la concurence est rude au pays de "la betise".Outre bercer d'illusion toute une generation de pré-adultes en leur faisant croire que "Monts et merveilles"les attendent des la sortie de l'emission,ces emissions sont aussi le lieux d'un certain sexime ou d'ailleur les femmes representer ne sont pas des Lumières...

      L' usine à clichés qu'est la télé-réalité ne sait proposer du monde social que des images réductrices et caricaturales. Ce serait moins gênant si cette télévision ne se targuait justement d'être "réelle", frappant ainsi du "sceau de la vérité" ce qui est, dans les faits, le produit d'une scénarisation minutieuse et d'un casting ultraprécis et donc un produit hautement idéologique, tout le contraire de l'enregistrement neutre de situations.

    De nombreuses critiques (dont le caractère moral ne suffit pas, loin de là, à les disqualifier) ont été adressées à ces émissions. On a pourtant entendu peu de protestations contre le traitement qu'elles réservent aux représentations des sexes et aux relations entre genres.


    L'exemple le plus criant de ces discours essentialistes sur les genres est sans doute l'émission intitulée "Le bachelor", jeu au cours duquel une quinzaine de filles entrent en compétition pour séduire celui qui est présenté par la production comme un riche et beau célibataire.

    La mobilisation du mythe du prince charmant vient implicitement raviver les discours sur la "naturelle" passivité féminine ; en outre, les critères sociaux à partir desquels le prétendu prince est sélectionné entérinent le discours ancestral et malheureusement toujours aussi prégnant selon lequel les femmes sont toutes, à un degré ou à un autre, vénales.

    Ironiquement, c'est la version de TF1 du même programme, "Greg le millionnaire", qui affirme explicitement ce qui n'est qu'implicite dans "Le bachelor" : dans la version de Bouyghes Télévision, la compétition pour la conquête du cœur, le challenge pour la fille choisie se clôt par une épreuve décisive : la gagnante se trouve face à la terrible vérité, son prince charmant n'est pas millionaire ; malgré cela, l'acceptera-t-elle ?

    Le soupçon moral à l'encontre des femmes (vénales, mais aussi manipulatrices) constitue le ressort dramatique principal de l'émission.

    Quand ce n'est pas la prétendue vénalité des femmes qui est exploitée, c'est leur supposé caractère de tentatrices qui devient le filon de l'Audimat. "Opération séduction", toujours sur M6, propose d'assister à l'élection de la séductrice de l'été. Ici, la valeur de la femme et la féminité sont définies comme la capacité à séduire, la séduction réduite à la capacité à susciter le désir physique et, en conséquence, la femme réduite à son bikini. Non seulement l'émission met en scène tous les clichés sexistes sur la féminité, mais elle exploite aussi abondamment les procédés de l'imagerie publicitaire : le corps des femmes, dénudé si possible, devient un élément vendeur de l'émission.

    Ce ne sont là que quelques exemples : la liste des discours aberrants qui traversent ces émissions semble ne pas avoir de fin. Surtout, ce qui rend ces programmes doublement gênants, c'est leur public. D'après Médiamétrie, la grosse proportion des téléspectateurs de ces programmes sont très jeunes : moins de 15 ans.

    Quand on ajoute à cela que la télévision est un lieu fort d'acculturation, de constitution des repères culturels pour une grande partie de cette même population, il semble légitime de s'inquiéter du fait que l'image de la féminité et de la virilité qui est proposée dans ces émissions aux jeunes filles et aux jeunes garçons soit si rétrograde et peu inventive, bref si sexiste


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  • Le contre pied des 12 travaux d'asterix


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  • Quel est le lien entre l'ancien nom de la France et le nouveau nom de la France ?
    Ce sont 2 mots de 5 lettres qui commencent par G et terminent par E :


    GAULE et GREVE.
    Avant, on disait: on est en Gaule. Maintenant, on dit: on est en grève.





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